01/10/2008

Dans le 6ème arrondissement

Un mois de septembre qui n'en a pas été un. Pas de rentrée. Ou si peu qu'elle ne compte pas. Quelques étoiles dans les yeux. Avec un regard qui tombe sur l'autre, évidemment. Le Kippour approche et je sais que je vais regretter, encore, amèrement que tout ne se passe pas comme prévu. En attendant Élie Wiesel reste là, en moi, dans des Mémoires qu'il écrit au jour le jour, se retournant sans cesse vers une nuit qu'il sait être longue. Si Sighet et les Carpates sont bien loin de Paris, il reste encore ces milliers de pages à découvrir et à dévorer. Parfois sèches et salées, parfois sucrées; l'écriture ne laisse jamais indifférente.
J'ai écris une lettre qu' aussitôt j'ai regrettée: le café est l'endroit du mal, la nuit l'est encore plus. On a discuté. Sans les raisons qui m'ont poussées à écrire sur la feuille ivoire, ma main a tout de même déposé l'enveloppe dans l'urne jaune, rue Saint-André-des-arts.

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