" L'amour est le cycle de la parole. Je t'écris infiniment et j'invente sans cesse le cantique que j'ai lu dans tes yeux, par mes mots, je pose mes lèvres sur la chair brûlante de mon pays et je t'aime démesurément comme au jour de notre première communion" Hubert AQUIN, Prochain Episode.
J'écris l'obsession des mots et des couleurs, l'absence fatidique de solutés dans les mélanges que je fabrique à l'encre bleue. Je sais qu'il est difficile d'écrire une vérité dure. Pourtant, il serait simple de voir comment, toi, tu saisis ces choses au creux de mes reins. Tu sais, je n'ai pas embrassé l'étoile pour rien, non, Dora Bruder, "1,55 m, visage ovale, yeux gris-marron, manteau sport gris...", je refuse de t'oublier dans les rues de Paris. Quand je lis Dora, elle vit. Et, je me souviens, qu'un soir, dans ce lit ouvert, j'avais trébuché sur ton souvenir douloureux.
( Dora Bruder -Patrick Modiano)
J'écris l'obsession des mots et des couleurs, l'absence fatidique de solutés dans les mélanges que je fabrique à l'encre bleue. Je sais qu'il est difficile d'écrire une vérité dure. Pourtant, il serait simple de voir comment, toi, tu saisis ces choses au creux de mes reins. Tu sais, je n'ai pas embrassé l'étoile pour rien, non, Dora Bruder, "1,55 m, visage ovale, yeux gris-marron, manteau sport gris...", je refuse de t'oublier dans les rues de Paris. Quand je lis Dora, elle vit. Et, je me souviens, qu'un soir, dans ce lit ouvert, j'avais trébuché sur ton souvenir douloureux.
( Dora Bruder -Patrick Modiano)
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