On m'a fait la remarque, il y a quelques mois, d'un changement, d'un virage dans la tenue de ce blog-notes. Il faut bien dire que mon esprit s'éprend progressivement d'un mysticisme dont je ne mesurais, jusqu'à présent, pas l'étendue. Mais sans tomber dans une dévoterie toute sotte, il faut bien expliquer -- à soi, mais aussi aux autres -- comment cela est venu.
La rencontre de plusieurs huguenots a rendu la vie un peu plus légère. Ce n'est pas une rencontre avec Dieu qui rend l'homme croyant mais la rencontre avec la foi. Fidélité à des idées, à des valeurs, à des mots: voilà pourquoi je suis devenue croyante. Non pas en une religion du Livre ni même une religion animiste, non, mais plutôt une religion dont l'homme serait le principal vecteur du Bien et du Mal.
Ensuite, la lecture des mystiques (il faudrait reprendre quelques notes ici) m'a nécessairement ouvert un pan de la littérature que je ne connaissais pas avant de le fréquenter: Thérèse d'Avilla, Jean de la Croix, Saint François d'Assise.
Inutile de préciser que j'ai de plus en plus de mal à lire des romans.
Mais, surtout, Reverdy a été (et est encore) un exutoire. Parce qu'il ouvre la porte vers un monde: Maurice Sachs (dont je recommande la lecture du Sabbat, notamment pour les portraits de Gide et Cocteau), Stanislas Fumet (pour Rimbaud et l'édition), Jacques & Raïssa Maritain.
La fréquentation des bénédictins a, aussi, été d'un grand secours. Tout comme celle des Juifs libéraux -- mais c'est une autre histoire.
Alors forcément, l'écriture s'en ressent. Et la construction d'un Ego scriptor, comme l'avait fait Valéry, se déconstruit pour se reformer.
Les livres et les oeuvres qui auront marqué les cinq dernières années:
- L'Écriture ou la vie (très beau livre de Semprun)
- Le Gant de crin, La Balle au bond (Reverdy)
- Ego scriptor et petits poèmes abstraits (Valéry)
- Les Mémoires d'un fou (Flaubert)
- les poèmes de P.Jaccottet
- Gombrowitz pour son journal
- Cioran...
et bien d'autres.
Une découverte musicale, celle de Madeleine Peyroux (clic)
La rencontre de plusieurs huguenots a rendu la vie un peu plus légère. Ce n'est pas une rencontre avec Dieu qui rend l'homme croyant mais la rencontre avec la foi. Fidélité à des idées, à des valeurs, à des mots: voilà pourquoi je suis devenue croyante. Non pas en une religion du Livre ni même une religion animiste, non, mais plutôt une religion dont l'homme serait le principal vecteur du Bien et du Mal.
Ensuite, la lecture des mystiques (il faudrait reprendre quelques notes ici) m'a nécessairement ouvert un pan de la littérature que je ne connaissais pas avant de le fréquenter: Thérèse d'Avilla, Jean de la Croix, Saint François d'Assise.
Inutile de préciser que j'ai de plus en plus de mal à lire des romans.
Mais, surtout, Reverdy a été (et est encore) un exutoire. Parce qu'il ouvre la porte vers un monde: Maurice Sachs (dont je recommande la lecture du Sabbat, notamment pour les portraits de Gide et Cocteau), Stanislas Fumet (pour Rimbaud et l'édition), Jacques & Raïssa Maritain.
La fréquentation des bénédictins a, aussi, été d'un grand secours. Tout comme celle des Juifs libéraux -- mais c'est une autre histoire.
Alors forcément, l'écriture s'en ressent. Et la construction d'un Ego scriptor, comme l'avait fait Valéry, se déconstruit pour se reformer.
Les livres et les oeuvres qui auront marqué les cinq dernières années:
- L'Écriture ou la vie (très beau livre de Semprun)
- Le Gant de crin, La Balle au bond (Reverdy)
- Ego scriptor et petits poèmes abstraits (Valéry)
- Les Mémoires d'un fou (Flaubert)
- les poèmes de P.Jaccottet
- Gombrowitz pour son journal
- Cioran...
et bien d'autres.
Une découverte musicale, celle de Madeleine Peyroux (clic)
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