31/03/2012

De la violence.

Au départ je ne voulais pas faire de note sur les violences qui ont secouées le pays il y a une semaine.
Il y a tout d'abord eu la lecture d'un journal gratuit dans le train qui me menait au travail puis le discours d'une dame à qui l'on avait donné des ordres et enfin les réactions aussi diverses qu'affligeantes de certaines personnes.
Dans ce journal dont la lecture ne doit pas excéder les vingt minutes, j'ai senti les larmes monter. C'était bête, c'était un peu mièvre. Je ne les connaissais pas. Oui, idiot sans doute.
Aujourd'hui, lecture d'un autre article, un homme se promenait et s'est fait tiré dessus.
Contrairement à ce que j'ai pu lire, non, ce n'est pas l'enfance touchée par les balles qui m'a fait monter les larmes aux yeux, ce n'est pas non plus la montée de l'extrémisme en France (ou plutôt la montée des extrémismes dévoilée par les médias - oui, je côtoyais des enfants qui fréquentaient des lieux de culte sans qu'ils ne soient pour autant de dangereux personnages). C'est l'injustice fondamentale qui me fait écrire.

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De ces enfants qui fréquentent des lieux de culte, je me souviens quelques mots et la joie qu'ils avaient de parler de ce qu'ils avaient entendu la veille. Nous nous écoutions et ils respectaient la parole car ils étaient curieux de connaître l'autre. Jamais je n'ai jugé ceux qui portent le Livre, le matin alors que nous montons en voiture 7, direction le travail. 

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