Paul VALERY, Ego scriptor et Petits poèmes abstraits.
"Vois l'onde de la mer que la lune tourmente
Et qui traîne des monts sur sa forme dormante
Les monts coulent toujours
Dans leur ombre."
J'ai pu voir Valéry, les mots, et les autres face à moi, dans leur plus pure simplicité jusqu'au moment où, il a bien fallu comprendre autre chose que des mots. Lire, écrire, penser à la manière d'un critique pour faire comme si.
Ensuite, il y a eu les blogs, rapidement, pendant quelques années de délires égocentriques sur d'autres serveurs. Facilement, et sans doute inévitablement, les mots se sont accrochés à d'autres afin de créer des liens virtuels et amicaux. Certes, aujourd'hui, de ces cordes tendues il en reste que des souvenirs. Mais après, tout, on ne demande rien.
Puis, des cahiers, des feuilles, encore, encore. Toujours. Parce que l'écriture n'était pas faite pour être lue. En un sens, "je est un autre".
Maintenant, Ego scriptor. Ici, sur les arbres, sur les feuilles, dans les racines. Nourrie des sonorités, et sans doute de vie, et d'images.
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