J'ai lu Les noces barbares. Et j'ai eu une furieuse envie de sel, d'embruns, et de vents. Ces noces entre les paysages, et les discours ne sont pas insignifiantes. 1985, nous ne sommes pas encore loin des hôpitaux psychiatriques, on l'on administre du valium par quantités phénoménales. Alors, loin de se laisser aller dans une sorte de pathos, Queffélec entraine le petit Ludo, avec lui, dans une course poursuite contre la perte des souvenirs. Il emmène aussi le lecteur entre Bordeaux et Lourdes, entre le Médoc et les Landes. Parfois, oui, il faut l'avouer tout cela est un peu long, mais globalement l'écriture est vive, douce, presque mélancolique.
On aime se prendre aux jeux de noces esthétiques, et c'est le cas.
"Dans ce demi jour sale et cendreux, il prenait possession d'une vérité floue qui l'affola d'abord: il était seul avec Lise, ils étaient seuls à la cave. Il entendait la mer, c'était l'émotion qui battait librement dans leurs souffles. Déjà les regards s'échangeaient"
( Yann Queffélec, Les noces Barbares, 1985, Gallimard)
On aime se prendre aux jeux de noces esthétiques, et c'est le cas.
"Dans ce demi jour sale et cendreux, il prenait possession d'une vérité floue qui l'affola d'abord: il était seul avec Lise, ils étaient seuls à la cave. Il entendait la mer, c'était l'émotion qui battait librement dans leurs souffles. Déjà les regards s'échangeaient"
( Yann Queffélec, Les noces Barbares, 1985, Gallimard)
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