Pierre Reverdy écrit le néant de la vie en essayant de combler les vides par les pleins et les déliés des mots.
J'aime l'écriture des gouttes de sens qui se vident sur les pages bleues. Ainsi, les collages allient la vérité des sonorités à l'image. La poésie accepte de ne pouvoir comprendre la vérité des schèmes. Il faudrait pouvoir comprendre la vérité d'une langue avant de se prétendre écrivain ou poètes. Pour la photographie il en va de même, je n'ai connu qu'une seule personne capable de saisir l'instant, il s'agit de mon ami Henri Cartier-Bresson (je dis ami, car j'ai eu l'occasion de correspondre avec lui avant sa mort), il savait à l'image de Reverdy comprendre la temporalité d'un bref moment. Alors, l'admiration et la passion ne peuvent venir que là-dessus.
Vivre, en soi, c'est ne pas prétendre savoir mieux que quiconque ce qu'est la vie, vivre, c'est savoir être humble face à la disparition, face à l'amour et au savoir. Vivre, c'est comprendre qu'on ne peut pas tout comprendre, vivre c'est aussi l'admiration qu'on peut éprouver en vers quelqu'un. Sans doute que je regrette ces moments d'admirations bornées en vers les personnes. Qui étaient présentes ailleurs que dans cette boîte à lettres. J'aimerais pouvoir dire que la vie n'est pas le néant. Enfin, vivre c'est accepter que les choses, les mots, la langue nous dépassent.
Se comporter comme Reverdy, face à Solesmes, dans les creux d'une abbayes.
"Je marque le nom propre au revers du destin, de l'enveloppe sombre à l'aile du hasard" Pierre REVERDY, "Enveloppe", in Au soleil du plafond et autres poèmes
J'aime l'écriture des gouttes de sens qui se vident sur les pages bleues. Ainsi, les collages allient la vérité des sonorités à l'image. La poésie accepte de ne pouvoir comprendre la vérité des schèmes. Il faudrait pouvoir comprendre la vérité d'une langue avant de se prétendre écrivain ou poètes. Pour la photographie il en va de même, je n'ai connu qu'une seule personne capable de saisir l'instant, il s'agit de mon ami Henri Cartier-Bresson (je dis ami, car j'ai eu l'occasion de correspondre avec lui avant sa mort), il savait à l'image de Reverdy comprendre la temporalité d'un bref moment. Alors, l'admiration et la passion ne peuvent venir que là-dessus.
Vivre, en soi, c'est ne pas prétendre savoir mieux que quiconque ce qu'est la vie, vivre, c'est savoir être humble face à la disparition, face à l'amour et au savoir. Vivre, c'est comprendre qu'on ne peut pas tout comprendre, vivre c'est aussi l'admiration qu'on peut éprouver en vers quelqu'un. Sans doute que je regrette ces moments d'admirations bornées en vers les personnes. Qui étaient présentes ailleurs que dans cette boîte à lettres. J'aimerais pouvoir dire que la vie n'est pas le néant. Enfin, vivre c'est accepter que les choses, les mots, la langue nous dépassent.
Se comporter comme Reverdy, face à Solesmes, dans les creux d'une abbayes.
"Je marque le nom propre au revers du destin, de l'enveloppe sombre à l'aile du hasard" Pierre REVERDY, "Enveloppe", in Au soleil du plafond et autres poèmes
3 commentaires:
Agréable de lire une petite pensée sur Reverdy. "Sources du vent" a été un receuil déterminant pour moi. Il y a un poème, "Tour éclatant", dans lequel (je crois que c'est celui-ci) Reverdy parle d'"épaisseur" du vent : j'ai trouvé ça magnifique de donner de la densité. Les images parfois simples de sa poésie me séduisent beaucoup. Merci pour cette petite note.
"recueil" et "Jour éclatant" pardon...
c'est dommage que vous soyez anonyme, ça m'aurait bien fait plaisir de parler de Pierre.
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