15/11/2009

De la connivence intellectuelle.

On a tous été jeune, on a tous fait des conneries. J'ai eu des regrets. (vous savez, les mails envoyés, injurieux, désolés de tristesse...)
Un jour, je me suis réveillée, et je me suis dit: "Ma fille, la connivence intellectuelle, tu l'as perdue." Définitivement perdue.
Un autre jour, je me suis réveillée, et je me suis dit: "Tu sais, cette connivence, tu l'as retrouvée. Avec certaines personnes, eux, là, ceux qui travaillent avec toi, dans cette bibliothèque de "dernier recours" ". Tu as eu de la chance.
Un autre jour, j'ai regardé cet espace de chronique, j'ai eu un pressentiment, l'ancienne connivence intellectuelle était retrouvée. Mais le passé est ce qu'il est, les lettres restent dans le placard de la conscience oubliée.
Aujourd'hui j'ai vu des commentaires: Non, je ne souhaite pas te revoir (toi, unique lecteur !), parce que nos pressentiments se sont rejoints, non, parfois, la connivence intellectuelle est peut-être meilleure sur la toile qu'autour d'un café-sandwich.

(PS: oui, je suis toujours à Paris, et Sartre m'a achevée !)

2 commentaires:

S Robert a dit…

Oui, la connivence est meilleure sur la toile qu'autour d'un café-sandwich.
La connivence d'idées me suffit, je souhaite volontiers continuer à être un des tes lecteurs, et cela avec grand plaisir.

Anonyme a dit…

Bon, bien, j'en suis ravie. Peut-être nous croiserons-nous aux alentours de la Sorbonne...